Doit-on faire confiance aux médecins ?

Quelle attitude le chrétien doit-il avoir face à la médecine conventionnelle ?
Quelle influence ont les lobbies dans les décisions des médecins ?

Ce blog ne cherche à convaincre personne à ne pas aller chez le médecin, loin de là, mais la prescription d’un médecin est une option, pas une obligation.

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Texte du podcast

Cet épisode fait suite à l’épisode précédent dans lequel nous avons parlé des médicaments.

La pratique courante lorsqu’on est malade est d’aller voir un médecin, qui va nous prescrire des médicaments que l’on va ensuite acheter à la pharmacie.
Généralement, le patient ne va pas chercher à remettre en question l’avis du médecin et va donc acheter le médicament prescrit sans réfléchir. Le médecin a suivi de longues études et ne présente pas d’option alternative. Les médicaments prescrits ont été étudiés cliniquement et comme on n’y connait pas grand chose, alors on suit les conseilles du médecin. Tout cela nous semble logique.

On va se demander dans cet épisode, si faire comme tout le monde dans ce domaine, est la bonne chose ou bien si en tant que chrétien nous devons avoir une attitude différente.

La question se pose:
Peut-on mettre aveuglement notre santé dans les mains d’une tiers personne ?
Peut-on faire confiance à une organisation humaine ? Surtout lorsque cela touche à notre santé.

En 2015, le documentaire Cash Investigation sur France 2 posait la question suivante : peut-on faire confiance à notre médecin ? La réponse apportée par certains experts, aussi choquante soit-elle était clairement non !
Si on peut douter de ce documentaire et des experts choisis, la question se pose pour nous chrétiens.

Alors, qu’est-ce qui explique la réponse de ces experts ? Le problème ne vient pas des médecins, mais de l’industrie pharmaceutique qui crée les médicaments.

Quel est le problème avec l’industrie pharmaceutique ?

L’industrie pharmaceutique est une industrie très prospère puisque son chiffre d’affaire a doublé pendant les dix dernières années pour atteindre le millier de milliards de dollars par an.
En 2005, le comité de la santé de la chambre des communes en Angleterre (la chambre basse du Parlement anglais) à écrit un document qui s’intitule: « L’Influence de l’Industrie Pharmaceutique ».

Que présente ce document ? Pour une information plus détaillée, je vous conseille de faire un tour sur mon blog, mais pour faire court, l’objet de ce document était de présenter au gouvernement britannique à quel point cette industrie était influente dans le domaine médical et que les conséquences de cette influence étaient sérieuses pour la santé publique. Les problèmes présentés ne sont pas, bien entendu, propres au Royaume-Uni et donc nous concernent tous.

Ces problèmes présentés par ce document sont les suivants :

  1. L’industrie affecte presque tous les niveaux du système de santé. Nous pouvons lire dans ce document que :
  • De la recherche aux médecins, cette industrie cherche à utiliser toute son influence.
  • La majorité des tests médicaux est dirigée par cette industrie.
  • La recherche ne travaille pas toujours dans l’intérêt publique, mais bien souvent dans le but d’aider cette industrie à générer plus d’argent.
  • L’influence de cette industrie sur les médecins est présentée comme inquiétante car elle les pousse à prescrire selon leurs intérêts financiers.

2. Le but premier de cette industrie est de faire de l’argent. On ne peut pas complètement leur en vouloir, mais voyons les conséquences de cela :

  • L’industrie par exemple n’est pas obligée de communiquer tous leurs résultats, il peuvent ainsi cacher des résultats de tests cliniques s’ils ne vont pas dans leurs intérêts
    • Ils peuvent ainsi cacher la dangerosité d’un médicament qui va continuer à être prescrit malgré les risques connus.
    • Certains médicaments ont causé la mort de milliers de patients qui aurait pu être évitée si tous les résultats avaient été rendus publiques.
  • Certains tests cliniques ne sont pas bien conçus et sont biaisés au profit de l’industrie pharmaceutique.

3. L’industrie est aussi accusée d’utiliser des techniques pour vendre plus de médicaments à des personnes qui n’en ont pas forcement besoin :

  • Le document parle de médicalisation de la société, c’est-à-dire que pour tout problème, il existe une solution médicale qui implique la vente de médicaments.
  • Mais aussi le fait que de plus en plus de personnes sont catégorisées comme ayant besoin de médicaments :
    • en créant des seuils de tolérance. ex: ostéoporose.
    • en créant des catégories intermédiaires de personnes « à risque » qui vont ainsi consommer des médicaments dont ils n’ont probablement pas besoin. ex: statines pour le cholestérol.

4. Le document parle aussi des articles de journaux spécialisés :

  • Il semblerait que la majorité des essais cliniques présentés soit financée par l’industrie pharmaceutique.
  • Cette industrie va aussi payer des spécialistes pour signer des documents qu’ils n’ont pas rédigés eux-même, et vont ainsi utiliser leur notoriété. C’est une forme de corruption.

Ce document a ensuite été envoyé au gouvernement britannique qui a répondu en disant en gros qu’il comprenait la situation, mais qu’il pensait que globalement cette industrie avait une influence positive, ce qui évidemment est impossible à vérifier.
Comme je l’ai déjà dit, ce document a été écrit en 2005. Ils ont depuis plus que doublé leur chiffre d’affaire, ce qui semble dire que la situation ne s’est pas améliorée.

Plus récemment, le prix Nobel britannique de médecine, Richard Roberts, a accusé les grands laboratoires pharmaceutiques de faire passer leurs intérêts économiques avant la santé du publique et de développer volontairement seulement les médicaments qui rendent les maladies chroniques, mais qui ne font pas guérir. Il est bien plus rentable pour eux de vendre des médicaments qui soulagent, mais ne guérissent pas. De plus, une molécule qui guérirait du cancer à 100% et sans effet secondaire, ne serait mise sur le marché que si elle était suffisamment rentable comparée à l’existant. Il y a donc fort à parier que des remèdes plus efficaces et moins coûteux aient été caché du publique et des médecins.

Ce qui est généralement reproché à la médecine conventionnelle est de s’attaquer seulement aux symptômes et non à la racine des problèmes. Ainsi, en prenant des médicaments, les malades se sentent mieux temporairement, mais la source de la maladie est toujours présente. Est-ce lié à la nature des médicaments synthétiques ou au manque de volonté de l’industrie pharmaceutique ? Je ne pourrais sincèrement pas dire.

Quoi qu’il en soit, bien souvent il vaut mieux commencer par des solutions douces et naturelles avant d’utiliser l’artillerie lourde avec les médicaments chimiques. La médecine naturelle est généralement orientée vers une modification du mode de vie comme l’alimentation, la gestion du stress… et ainsi s’attaque réellement à la racine des problèmes. Par opposition à la médecine conventionnelle qui a généralement un effet rapide, la médecine naturelles est souvent plus lente, mais agit en profondeur, à la racine des problèmes. Il faut parfois des semaines ou mois pour voir des résultats.

Peut-on faire confiance aux médecins ?

Il faut distinguer le diagnostique du médecin de la façon de traiter la maladie. Le médecin peut évidemment se tromper dans son diagnostique, mais il n’y a généralement, à mon sens, pas de raison de ne pas lui faire confiance à ce sujet. Par contre, les solutions présentées par les médecins pour traiter une maladie est biaisée par le fait qu’ils sont influencés par l’industrie pharmaceutique, qu’ils ne connaissent généralement pas les remèdes naturels et ne peuvent simplement pas les prescrire.
C’est donc à nous que revient ce rôle de décider ce qui est bon pour nous-même. Soit, on suit naïvement la prescription du médecin, soit on mets dans une balance les différentes options qui se présentent à nous, ainsi que les risques associés à la maladie. Dans certains cas, la prescription du médecin sera la meilleure option, mais dans la majorité des cas, selon notre niveau de connaissance, des solutions naturelles ou bien un simple changement dans notre alimentation suffiront à traiter la maladie.

Il faut sortir de la logique selon laquelle le patient est ignorant et le médecin a la connaissance

Au moyen-âge, seulement le clergé avait accès à la Bible et le peuple n’avait pas vraiment d’autres choix que de suivre aveuglement ce qu’on leur enseignait. Désormais, la Bible est accessible à tous, ce qui libère le peuple d’une caste qui cherche à imposer sa façon de voir.
De même, nous devons nous libérer de cette industrie qui contrôle ce qu’on appelle la médecine conventionnelle et que j’appelle personnellement la médecine consumériste et chercher nous-même à comprendre notre propre corps, à apprendre à s’en occuper comme Dieu le désir. La connaissance est donc un pas vers liberté.

Il y aurait encore tant à dire sur ce sujet. Je pourrais aussi parler de l’avortement, des pilules du lendemain et des fécondations in-vitro, mais aussi des pilules contraceptives, souvent jugés acceptables dans les milieux chrétiens et qui pourtant ne sont pas sans risque pour la santé, loin de là.
Il y a de réels problèmes d’éthique concernant cette industrie pharmaceutique qui veut nous vendre le bonheur sous forme de pilule.

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Merci de votre écoute. Dans le prochain épisode, dès aujourd’hui disponible, nous parlerons d’alimentation et en particulier du sujet tabou qu’est la gourmandise.

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